Il est probable que le choix des électeurs ne soit pas sans impact sur l’évolution de la gouvernance des entreprises en France et en Europe. Si les candidats Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont tous deux ralliés au vote annuel des actionnaires sur la politique de rémunération et sur la une pésence d’un administrateur salarié au Comité des rémunération, une victoire électorale des socialistes après celle probable de François Hollande changerait sensiblement la donne pour les actionnaires.

Tout d’abord, les comportements étant souvent dictés par l’exemplarité, François Hollande dispose d’un crédit moral positif. A la différence d’autres candidats socialistes, aucune casserole financière personnelle ne semble lui ête attachée, alors que le candidat de l’UMP n’est pas totalement irréprochable, ne serait-ce que pour sa fascination constante sans doute regrettable pour les grandes fortunes.

Le second point très discriminant est que François Hollande s’est rallié il ya quelques mois à l’idée de dissocier les fonctions bancaires, alors que Nicolas Sarkozy s’est dit non convaincu des mérites d’une telle réforme.

Il n’est pas clair à ce jour, tout dépendra les éléctiosn legislatives, si un gouverenement socialiste ira plus loin que Volcker ou plus vite que Vickers sur un tel chantier. Mais François Hollande est soutenu sur ce projet par nombre de ténors de son parti de Martine Aubry à Segolène Royal, et à Arnaud Montebourg, lequel pousse même l’idée de faire siéger les usagers des banques au conseil d’administration de celles-ci.

Certains conseillers rapprochés de François Hollande, comme les anciens ministres Michel Sapin ou Jean-Pierre Jouyet président de l’AMF, sont sur ce point plus conservateurs que Didier Migot, président de la Cour des Comptes et son successeur à la Commission des Finances de l’Assemblée, Jerôme Cahuzac, tout comme le mentor économique de François Bayrou, l’ancien Président du Crédit Lyonnais, Jean Peyrelevade.

Il est clair que si la gestion collective venait heureusement à être enfin séparée de l’activité bancaire le paysage de l’épargne européenne et le gouvernement des entreprises serait profondément transformés : mais point trop d’enthousiasme, quelques 1 500 lobbyistes bancaires s’y opposent activement à Paris comme à Bruxelles !

Parmi les autres changements plus accesoires attendus d’une probable présidence Hollande on retiendra l’interdiction des stock-options pour les grandes entreprises et un contrôle plus serré, notamment par l’Etat actionnaire, des rémuénrations de dirigeant et des bonus bancaires.

Dans tous les cas les actionnaires seront plus taxés et, sans suprise, les deux candidats à la recherche de revenus fiscaux ont , on le rgerttera, adopté la atxe sur les transactions financières…

Proxinvest le 24 avril 2012

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